Le mémorial du bois Delville a été inauguré le 10 octobre 1926 par la veuve du président Louis Botha (1862-1919). Situé face au Delville wood cemetery, c’est par une large et longue allée au gazon impeccable, bordée de chênes (plantés avec des glands amenés d’Afrique du Sud en 1920), que l’on accède à ce monument, dessiné par sir Herbert Baker. Une pierre d’autel (inaugurée, elle, en 1952) est gravée d’inscriptions en deux langues : l’anglais et l’afrikaans. Elle se trouve juste devant un arc de triomphe surmonté d’une statue en bronze, oeuvre d’Alfred Turner, représentant Castor et Pollux (symbolisant les Anglais et les Afrikaners) tenant un cheval (l’Union sud-africaine). C’est derrière ce monument que se trouve, aujourd’hui, le musée sud-africain.
Contraints de céder du terrain, ils n’étaient plus que 143 valides (1.080 auront été tués ou portés disparus, 1.735 blessés et les autres faits prisonniers, comme les 153 rescapés du 3ème bataillon) quand ils furent relevés le 20 juillet. Le 27, la 2ème division réussit à reprendre une grande partie du bois et à s’y maintenir jusqu’au 4 août. Relevée à cette date par la 17ème division, il faudra attendre la fin de ce mois pour que Delville Wood soit entièrement "nettoyé" de toute résistance ennemie par la 14ème (light) division.}
Quelques vestiges sont là pour nous rappeler que cet endroit fût un lieu de désolation : des restes de tranchées, un arbre criblé d’éclats, qui est le seul à avoir survécu aux combats et une stèle pour rappeler que, dans ce bois, le 20 juillet 1916, le caporal Joseph Davies et le soldat Albert Hill, tous deux du 10ème bataillon du Royal Welsh Fusiliers, ont obtenu la Victoria Cross, pour leur attitude au combat.